dimanche 27 février 2011

Seul le silence de R.J. Ellory

Publié par Krikri à 07:17 4 commentaires

Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée.
Une des premières victimes d’une longue série de crimes.Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se multiplient…Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu. 

J'ai commandé et abordé ce livre sans a priori particulier. Les critiques de la blogosphère étaient bonnes, il avait reçu de nombreux prix, cette lecture paraissait prometteuse! Et pourtant!...
Tout d'abord, j'ai déchanté en découvrant la toute première page :

A Truman Capote (1924-1984)

Alors ce qu'il faut savoir de ma relation avec Truman Capote, c'est que lors d'une lecture scolaire j'avais abandonné De sang froid environ 20 pages avant la fin (oui je sais ridicule), tant l'atmosphère était lourde, l'impression que çà n'avançait pas, et l'impression que j'allais mourir (oui j'exagère un peu) si je tournais ne serait ce qu'encore une page de bouquin. Tout au long du récit j'avais essayé de me raisonner, çà va aller, çà va démarrer, et bien non (à moins que dans les 20 dernières pages?).
Autant dire que cette dédicace ne me laissait rien présager de bon. Et pour cause, j'ai aussi abandonné! ( mais cette fois je me suis arrêtée à la page 169).
Je trouve que le livre mérite tout à fait sa dédicace, même ambiance, même lourdeur, et par contre, ne mérite pas du tout, mais alors pas du tout d'être classé dans les thrillers! Dans les policier tout au plus (comme je n'ai pas terminé, je ne sais pas dire si l'enquête mérite de l'amener dans ces rangs), et dans les romans noirs certainement.
Comme je ne voulais pas m'arrêter en si bon chemin, étant donné que je lisais ce bouquin dans le cadre de 2 challenges, j'ai décidé d'aller voir ailleurs ce que les blogolecteurs en pensaient. Et bien j'aurai probablement du commencer par ce blog, où Bambi Slaughter m'aurait avertie :

S'il y a une chose à ne pas faire quand il s'agit de livres, c'est de se fier au genre du livre en question.
Mon édition du Livre de Poche a classé
Seul le silence dans sa collection Thrillers et avant que les amateurs de thrillers américain à 100 à l'heure ne se ruent sur ce livre, je les avertis : NON, Seul le silence n'est pas un thriller tel qu'on le conçoit généralement.

ou encore

Bref, on sent bien que De Sang froid a influencé sur Ellory pour écrire Seul le silence. Mais, si le roman de Capote était objectif et suivait plusieurs personnages

Voilà donc mon premier abandon depuis que je suis sur la blogosphère, et une grosse déception face à ce bouquin, qui, à en croire les autres était si prometteur...



samedi 26 février 2011

Le chuchoteur de Donato Carrisi

Publié par Krikri à 17:51 7 commentaires

Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d'un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement.
Dans le huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure... Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels. 

Je ne peux qu'être d'accord avec la dernière phrase qui qualifie ce roman d'époustouflant thriller littéraire. Le souffle coupé, on l'a à plusieurs reprises. Les rebondissements sont nombreux, et le lecteur doit quand même bien se creuser les méninges pour démêler cet imbroglio de coupables potentiels.
Bien écrit, rythmé juste comme il faut, l'histoire nous emmène loin dans le monde des psychopathes, aussi loin qu'il me semble n'y avoir jamais été, bien qu'étant grande amatrice du genre.
Ce livre recèle également beaucoup d'informations. Il est extrêmement bien documenté, notamment sur les "chuchoteurs", nouveau type de tueurs en série.Après tout, l'auteur possède une formation en criminologie et aurait rédigé une thèse sur un célèbre tueur italien. Il tend à montrer l'étendue de son savoir et de son savoir-faire dans ce petit bijou de la littérature du crime.
Quant à la fin, elle laisse présager une suite, dont on ne saurait que se réjouir, quelqu'un aurait il les informations?

Dieu se tait, le diable murmure...







vendredi 25 février 2011

Le silence des agneaux de Thomas Harris

Publié par Krikri à 16:13 4 commentaires

Il s'appelle Hannibal Lecter.

Il est psychiatre. Emprisonné à vie pour une série de meurtres sanglants, il est la plus grande autorité du pays en matière de démence criminelle. Pour comprendre les motivations secrètes d'un psychopathe qui terrifie l'Amérique, la police a besoin de ses "intuitions". Mais Lecter n'accepte de communiquer qu'avec Clarice, jeune agent spécial du FBI. Si elle veut bien lui parler d'elle-même, de son enfance, de ses peurs intimes, peut-être l'aidera-t-il à trouver le tueur...

Ou le tueur à la trouver... Grand prix de littérature policière. Prix Mystère du meilleur livre étrange.

Bien qu'ayant vu le film auparavant, ce roman m'a transporté en plein coeur de l'histoire, dans des recoins que le visionnage du film ne m'a pas toujours montré. Je ne pense cependant pas avoir relevé d'incohérence entre les deux.
Curieusement, malgré le fait que j'aie en tête les personnages du film (Jodie Foster, Anthony Hopkins), ils ne sont pas nécessairement venus se greffer sur mes personnages écrits. Je n'aurai pas spécialement imaginés ces acteurs là, ce qui m'a permis d'imaginer mes propres personnages pendant la lecture.
J'ai trouvé le roman plus palpitant que le film, peut-être grâce à sa durée plus longue, et aux détails mieux assimilés.
Que du bonheur pour l'amatrice de thriller que je suis, ne me reste plus qu'à dévorer Hannibal, seul tome de la série que n'ai pas encore lu...


Le secret de Crickley Hall de James Herbert

Publié par Krikri à 06:43 3 commentaires

Crickley Hall : une vieille demeure comme on n'en trouve que dans les régions reculées de l'Angleterre.
Vaste et sinistre, elle a même l'air un peu menaçant. Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s'y installer avec leurs deux filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille. Mais quelque chose ne va pas... Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d'étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu'on l'avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L'horreur qui les y attend dépasse tout ce qu'ils pouvaient imaginer. Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ? 

Je referme à l'instant cette brique de terreur et plusieurs impressions m'assaillent. Tout d'abord, je ne suis pas très rassurée alors que je suis installée seule à mon bureau et qu'il fait encore sombre dehors. Comme mon chat semble lui aussi montrer des signes d'inquiétude, je me demande s'il n'y aurait pas une présence indésirable dans mes murs...
Plus sérieusement, je dois bien avouer que ce bouquin renferme tout ce qu'il y a de plus "cliché" dans le genre horreur ou terreur, c'est selon.  Famille en deuil, demeure à l'architecture dépassée, immense pièces et petit placard, tout ce qu'il faut pour créer une ambiance propice aux manifestations étranges. 
Ceci dit, le livre joue exactement le rôle qu'on lui demande, planter une atmosphère inquiétante, faire frissonner de peur les personnages, et même nous faire ressentir des sentiments plus complexes pour certains d'entre eux, les enfants, par exemple, pour qui l'ont se prend facilement d'amitié.  
Une adaptation cinématographique vaudrait sûrement la peine, dans le genre d'"Hantises" ou de "Paranormal Activity ",pour passer le temps lors d'une froide et sombre (et pourquoi pas pluvieuse) soirée d'hiver, juste ce qu'il faut pour se demander si l'on est vraiment bien seuls chez soi...




dimanche 20 février 2011

Miséréré de Jean-Christophe Grangé

Publié par Krikri à 12:55 2 commentaires

CE SONT DES ENFANTS.
ILS ONT LA PURETÉ DES DIAMANTS LES PLUS PARFAITS. AUCUNE OMBRE. AUCUNE INCLUSION. AUCUNE FAILLE. MAIS LEUR PURETÉ EST CELLE DU MAL.C’est toujours un piège d’ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu’on va juste en humer les premières pages et puis, bing !, en un clin d’oeil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui fi le à cent à l’heure. AL. F., Livres Hebdo.Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé.
Et assez d’ombre pour les contenter. Alexis Brocas, Le Figaro Magazine. 

Ce que vous ne savez pas à propos de ce bouquin, c'est que je l'ai commencé 6 fois. Je l'ai pris, reposé, repris, reposé, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'hier, j'oublie mon livre en cours, Le secret de Crickley Hall, à la bibliothèque. Je me suis  donc approchée tant bien que mal de ce livre de poche que je n'avais pas plus envie de reprendre que çà. Et finalement je suis enfin arrivée à la fin de ce Grangé, qui fait pourtant partie de mes écrivains préférés. 
Je dois bien admettre que j'ai connu des moments plus palpitants lors de la lecture de cet auteur. Néanmoins l'intrigue est, comme d'habitude, bien documentée, plausible, intéressante, bien construite. C'est finalement toout ce que l'on demande à un thriller.
A mon sens, ce n'est pas son meilleur (car pour l'instant, rien ne pourra égaler Le serment des Limbes), mais il vaut quand même la peine, pour les amateurs du genre et de l'auteur, que l'on se penche dessus.

dimanche 13 février 2011

Dans la tête , le venin d'Andrea H. Japp

Publié par Krikri à 15:42 0 commentaires

Diane Silver, l'une des meilleures profileuses au monde, exerce ses talents à Quantico, au FBI.
Traquer les tueurs en série est devenu pour elle une affaire personnelle depuis que sa fille, Leonor, a été torturée et tuée par l'un d'eux. Yves, un flic français que Diane a formé aux techniques du profilage, peut-être son unique ami, lui a parlé de crimes commis en France avec une rare sauvagerie. Se pourrait-il qu'il existe un lien entre ces meurtres et ceux perpétrés au Mexique et à New York ? Peu à peu, un fil se noue entre ces diverses affaires, la traque d'un tueur de prostituées dans les rues de Boston et l'assassinat de Leonor.
Mais quel rôle joue exactement le bizarre " stagiaire " que le FBI a imposé à Diane ? Diane va alors reconstituer le puzzle et remonter jusqu'au prédateur ultime... 

Un peu de déception après la lecture de ce roman qui m'avait fait tant envie. Je n'ai pas bien compris l'intention de l'auteur. Peut-être existe-t-il d'autres romans mettant en scène certains personnages dans une vie antérieure, qui permettraient une meilleur compréhension. Pas vraiment un thriller à mon sens, car  l'enquête est un peu molle. On ne sait pas trop où on arrive, la fin est trop plate.
Je ne dis pas que je ne relirai jamais du Japp, mais je vais laisser passer un bon moment avant de réessayer.

samedi 12 février 2011

La voleuse de livres de Markus Zusak

Publié par Krikri à 17:09 3 commentaires

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est - ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres... 

C'est une histoire très émouvante qui est contée à travers ce bouquin. L'histoire d'une vie, comme peu de personnes ont pu l'avoir.  Émouvante et dure, à travers la guerre, les déceptions, les pertes, la mort...
J'ai aimé la manière dont elle est écrite, les chapitres courts, le rythme soutenu, les allusions aux chapitres futurs, qui poussent le lecteur à tourner les pages, de plus en plus vite. J'ai beaucoup aimé la narratrice, qui malgré sa lourde tâche est en fait, je trouve, plutôt sympathique. Il me tarderait presque de la rencontrer...

Je n'ai pas de faux, ni de faucille. 
Je ne porte une robe noire à capuche que s'il fait froid.
Je n'ai pas cette tête de squelette que vous semblez prendre plaisir à m'attribuer. 
Vous voulez savoir à quoi je ressemble vraiment? Je vais vous aider.
Allez vous chercher un miroir pendant que je poursuis.

Vous ne la trouvez pas sympathique vous?

Émouvante histoire aussi, à la manière du Liseur de Bernhard Schlinck ou comment une personne se débat avec les mots pour finir par triompher d'eux. Car Liesel doit être très fière lorsqu'elle arrive enfin à lire un livre de part en part en part. Quel triomphe sur elle-même!
J'ai également beaucoup apprécié les apartés en gras, qui permettent au lecteur de se resituer dans l'histoire, parce que, dans un livre de plus de 600 pages qu'on a très envie de terminer, il arrive parfois que l'esprit vagabonde quelques instants et ceux-ci m'ont permis de vite retrouver le fil du récit.

mardi 8 février 2011

Thérapie de Sébastian Fitzek

Publié par Krikri à 19:09 2 commentaires

 Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer.
Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces...
Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire. 

Waouw! Tel est le mot qui me vient directement à l'esprit  à la suite de cette lecture fantastique. J'ai été complètement prise en otage par ce roman. Je me suis prise d'amitié pour Viktor, j'ai tenté de comprendre Anna, j'ai soupsconné, blanchi, acquité certains personnages pour accuser, calomnier et parfois même détester certains autres.
De piste en pisté, le lecteur est tiraillé entre intuition et  manque de preuves, il doute jusqu'à être certain de sa piste pour en douter à nouveau, et deux fois plus!
C'est un coup de génie que réalise ici Fitzek. Pour un premier roman, y a pas à dire, c'est un chef d'œuvre! Reste à espérer qu'il ne s'arrêtera pas en si bon chemin...
Petit coup de coeur également pour le proverbe du début (dans l'édition Livre de Poche en tous cas) :

Dis moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu est

Le seule chose à laquelle j'ai eu un peu de mal à m'habituer (je dis çà, mais je l'ai terminé en 2 h30), ce sont les paysages allemands, auxquels je ne suis vraiment pas habituées. Je ne m'attendais pas à ce genre d'endroits, que j'associe plus volontiers aux Keys (et ce sans me fonder sur rien de concret, c'est juste dans mon esprit que se fait cette association)...
Bref, tout çà pour dire, car il faut le dire, que ce roman m'a donné énormément de plaisir, de palpitations et d'autres émotions couramment rencontrées lorsque j'ai un inimitable thriller entre les mains!










L'année brouillard de Michelle Richmond

Publié par Krikri à 06:20 0 commentaires

Un froid matin brumeux sur Ocean Beach à San Francisco.
Emma sautille sur le sable. Abby surveille la fillette de son compagnon qui court devant elle. Elle détourne un instant le regard, son oeil de photographe professionnelle a repéré quelque chose... Lorsque Abby se retourne à nouveau, la fillette a disparu. Noyée? Enlevée? Perdue? En l'absence de demande de rançon et faute d'indices matériels, la police clôt l'enquête. Jake, le père, s'enferme dans le chagrin et s'éloigne d'Abby.
Elle seule continue de croire qu'Emma est vivante. Sa quête de l'enfant sera sa rédemption. Se rappeler, à tout prix : la plage, la vague, le parking, le van, le phoque échoué. Torturant sa mémoire, Emma traque l'indice majeur, l'instant fatal, la première minute de l'année brouillard...
 
Profondément angoissant, ce romand déroule au fil des pages les interrogations et la quête d'une femme pour retrouver son enfant. Magistral!

lundi 7 février 2011

Shutter island de Denis Lehane

Publié par Krikri à 07:04 2 commentaires

Nous sommes dans les années cinquante.
Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente.
Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité. Shutter Island a été récompensé par le grand prix des lectrices de Elle en 2004.

Glaucque à souhait, voilà ce que je retiens de l'atmosphère de ce livre. Le lecteur est plongé d'emblée dans cette immense battisse qui sert d'hopital psychiatrique à des fous dangereux criminels. 
On imagine très bien un endroit où le soleil ne brille quasi jamais. La tempête qui fait rage rajoute à cette ambiance apocalyptique.
Au niveau du fond, ce thriller est intéressant, angoissant parfois et bien construit. On suit l'enquête pas à pas, on retient son souffle et on est estomaqué par la fin. Suffisamment en tout cas pour se ruer sur une bibliographie de Denis Lehane et remarquer qu'il n'est est pas à son premier chef d'œuvre. En effet, Monsieur est l'auteur du célèbre Mystic River.
Denis Lehane est donc un habitué des adaptations cinématographiques. En ce qui concerne Shutter Island, je trouve que l'atmosphère a été bien rendue. Ce qui ne l'a pas été, par contre, c'est le rythme du roman, bien supérieur au film, qui m'a paru quant à lui, un poil soporifique.
En bref, ce roman est à conseiller aux passionnées du genre, que ce soit pour son intrigue bien ficelée, pour l'architecture impressionnante dans laquelle on se promène ou encore pour le plaisir incontestable que sa lecture procure.

dimanche 6 février 2011

Janvier 2011

Publié par Krikri à 19:20 4 commentaires
Avec février qui a fait son entrée en fanfare voilà une petite semaine, j'ai eu envie de récapituler mes lectures du mois écoulé. Sur ma table de nuit, dans ma bibliothèque ou encore aux toilettes, voilà ce qu'un lecteur passionné aurait pu trouver :


Sept romans en ce mois de fête, y a pas à dire, bonne moyenne!


Robe de marié de Pierre Lemaître

Publié par Krikri à 13:44 1 commentaires

Nul n'est à l'abri de la folie.
Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape...
Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.
 
Commencé en début d'après midi, il ne m'a fallu que trois petites heures pour parvenir à la fin de ce thriller époustouflant. On est rapidement happé par le rythme effréné de la narration et on a rapidement envie de savoir comment ce mic-mac d'intrigues va être dénoué.
En ce qui concerne l'intrigue à proprement parler, le lecteur est rapidement amené à rebondir de surprise en surprise, ce qui en fait une lecture agréable. Par contre, l'enchevêtrement des pensées de Sophie ont parfois forcé ma concentration, j'avoue avoir été quelques fois perdue.
Perdue oui, mais je suis toujours retombée sur mes pieds avec la folle envie de continuer sans plus tarder cette histoire incroyable!
J'ai entendu dire que ce chouette roman est en cours d'adaptation cinématographique, je ne peux donc que me réjouir de pouvoir confronter ma vison du livre avec ce qui ressortira de l'adaptation... 



Soie d'Alessandro Barrico

Publié par Krikri à 13:42 0 commentaires
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des neufs sains.
Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte - succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.
 
Voici un petit bouquin qui m'a permis de voyager, à travers le Japon, à travers l'Europe, à travers l'amour aussi. Jusqu'où est-on prêt à aller par amour? C'est la toute la question de ce roman qui se termine de manière plutôt inattendue. Amour et désir, voilà quels sont les moteurs de l'intrigue.
Merveilleusement bien écrit, ce roman m' a transporté, à cheval, tout au long du chemin qui menait Hervé au Japon, en cela je l'ai énormément apprécié.
Petit bémol ceci dit, l'adaptation cinématographique, que je préfère à l'oeuvre écrite et qui, surtout, laissait présager un roman plus long. Je dois dire que cette lecture m'a laissé sur ma faim, car les 142 pages m'ont paru trop courte. Il m'a semblé mieux m'imprégner de ce petit monde lors du visionnage du film.
Parlons du film d'ailleurs, qui, comme çà arrive rarement je trouve, rend fort bien hommage à l'oeuvre originelle. Le choix des acteurs est judicieux, les décors merveilleux et l'histoire bien rendue. Peu d'incohérences (j'oserais peut être même dire aucune) pour de jolis moments en compagnie de ces personnages attachants.
Mis à part çà, et rien que pour la lettre de 7 feuillets, ce roman vaut vraiment la peine d'être lu, et son adaptation cinématographie d'être vue! 


Level 26 2 d'Anthony E. Zuiker

Publié par Krikri à 13:40 0 commentaires

Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu'il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs.
Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d'infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. II se sent désormais investi d'une mission qui n'est pas limitée par les règles de la police et qu'il ne soumet à aucune autorité, qu'elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l'espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.
 
Comme dans le roman précédent, j'ai été happée par la lecture de cet opus. Les chapitres sont courts, ce qui permet une lecture rapide et un sentiment de" toute puissance" du lecteur qui se voit avancer rapidement. 
Cela dit, je ne m'explique pas vraiment cette rapidité dans la lecture car, comme pour le premier tome, je ne trouve pas l'écriture spécialement bonne. Les personnages ne sont à mon avis, pas assez travaillés, on les connaît dans les grandes lignes mais pas de manière profonde. Je pense que cela peut s'expliquer par le métier de scénariste de Zuiker. Effectivement, je vois mieux cet ouvrage adapté à l'écran plutôt que vainqueur d'un prix littéraire.
Ceci dit, en surfant un peu sur le net, j'ai trouvé une citation de l'auteur, qui expliquait les raisons pour lesquelles ils écrivait ces romans de manière interactive (en laissant des codes pour suivre de petites séquences sur Internet au fur et à mesure de la lecture), qui justifierait assez bien cette manière "télévisée" d'écrire :
 
Je n'ai pas la patience de lire un roman de 250 pages du début jusqu'au bout", il s'agit "d'impliquer la génération YouTube qui ne lit pas vraiment
 
Donc voilà, en gros, ce roman m'a plu, mais sans plus. Le texte gagnerait à être approfondi, mais, le plaisir de lire rapidement en fait un bon petit thriller à lire au coin du feu pendant ces froides soirées d'hiver... 


Baby challenge thriller 2011

Publié par Krikri à 13:38 0 commentaires
Voici un nouveau Challenge auquel je m'inscris, Le Baby Challenge Thriller 2011, que j'ai trouvé sur Livr@ddict. Le but du jeu étant de lire un maximum des 20 thriller proposés, et pourquoi pas de faire un 20/20.
Il est un fait certain, que, en tant que grande amatrice du genre, j'ai déjà un certain nombre de ces ouvrages, mais pour ceux qui restent, je sens déjà poindre les palpitations de la découverte!

 
Voici la liste des romans à lire :
 
3 - La mémoire fantôme de Franck Thilliez
4 - Le chuchoteur de Donato Carrisi
5 - Seul le silence de R.J. Ellory
6 - Robe de marié de Pierre Lemaitre
7 - La nuit des enfants rois de Bernard Lenteric
8 - Les Rivières Pourpres de Jean-Christophe Grangé
9 - Cul-de-sac (Piège Nuptial) de Douglas Kennedy
10 - Chroniques des vampires, tome 01 : Entretien avec un vampire de Anne Rice
11 - Thérapie de Sebastian Fitzek
12 - La chambre des morts de Franck Thilliez
13 -  La Trilogie du mal, tome 1 : L'Âme du mal de Maxime Chattam
14 - L'Evangile selon Satan de Patrick Graham
15 - Le Serment des Limbes de Jean-Christophe Grangé
17 - Dead Zone de Stephen King
18 - L'Oeil de Caine de Patrick Bauwen
19 - Le 5e règne de Maxime Chattam
20 - Le Vol des Cigognes de Jean-Christophe Grangé
 
Comme je l'ai dit précédemment, j'ai déjà lu une bon partie d'entre eux  (10 apparement c'est énorme!)  C'est pourquoi, je vais mettre un point d'honneur à étoffer mes chroniques, çà me fera un bon entraînement! Ceci dit, certains auront bien besoin d'une relecture, pour mon plus grand plaisir!

Médaille d'or : 20/20
Médaille d'argent : 16/20
Médaille de bronze : 12/20
Médaille de chocolat : 8/20


Mineure de Yann Quéffélec

Publié par Krikri à 13:37 0 commentaires
Qu'est-ce que le désir aux abords de l'âge mûr, lorsqu'on est courtisé par une jeune fille ? Sibylle a treize ans, Michel cinquante-cinq.
Yann Queffélec analyse avec une minutie clinique les sentiments ambigus qui tourmentent cet homme marié, heureux, socialement établi, face à la passion brutale d'une adolescente aussi jeune que ses propres enfants, des jumelles. Non, il ne cédera pas... Mais sûre d'arriver à ses fins, Sibylle déploie toutes les ruses de la séduction féminine, poussant l'homme dans ses derniers retranchements... Du grand Queffélec.
 
Incoyablement bien écrit, le fond de ce bouquin ne pas pourtant pas transcendé outre mesure. j'y vais, j'y vais pas, j'y vais, j'y vais pas, tel est le rythme de ce petit roman qui se lit d'une traite.

Le treizième conte de Diane Setterfield

Publié par Krikri à 13:36 0 commentaires

Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination.
Aujourd'hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire. Et elle ne croit pas au récit de Vida. Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantômes qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité...
 
L'histoire d'une vie ou plutôt de deux vie. Deux jumelles, l'une bonne, l'autre maléfique. Des personnages hauts en couleur, telle est l'aventure qui vous attend dans ce livre exceptionnel. Extrêmement bien écrit, fluide, intéressant, plein de culture, voici entre vos mains un petit chef d'œuvre!
Et puis la couverture est tellement jolie....

Challenge 26 livres- 26 auteurs

Publié par Krikri à 13:34 0 commentaires
Voici pour bien commencer l'année une variante du Challenge abc 2010 auquel j'ai participé l'année dernière. Bien que je ne l'ai pas terminé, je trouve le principe intéressant afin de varier au plus mes lectures. Il est temps de rédiger ma liste!



A
 
B
 
C
 
D
 
E
 
F
 
G
 
H
 
I
  Hypothermie d'Arnaldur Indridasson
 
J
 
K
 
L
 
M
 
N
Hygiène de l'assassin d'Amélie Nothomb 
 
O
 
P
 
Q
 
R
 
S
 
T
 
U
  Mémoire trouble de Lisa Unger
 
V
Karine après la vie de Didier Van Cauwelaert
 
W
 
X
Baguettes chinoises de Xinran 
 
Y
Commetn wong fo fut sauvé de Marguerite Yourcenar 
 
Z

Treize raisons de Jay Asher

Publié par Krikri à 13:32 2 commentaires

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu'elle ne se suicide.
Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D'abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l'oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer...
 
En soi l'histoire relate de manière très profonde les idées noires d'une ado perdue, et cette façon de voir m'a plu. Quant au fond, il me paraît un peu "gnangnan", ce qui m empêche d'avoir un avis complètement favorable sur ce livre.

7 de Richard Montanari

Publié par Krikri à 13:32 2 commentaires

Elle s'appelait Caitlin O'Riordan.
Ce minable appartement des Badlands, le quartier Nord de Philadelphie, sera son tombeau, son écrin. Noyée et sinistrement mise en scène, la jeune fugueuse n'est ni la première ni la dernière victime d'un esprit maniaque, d'un maître de l'illusion… Car c'est bien d'illusion qu'il s'agit. D'un jeu. Et Byrne et Balzano en comprendront douloureusement les règles. Qui est donc ce M Ludo, grand maître ès énigmes, qui ne semble pas vouloir s'arrêter en si bon chemin ? Quelle soif de sang et de gloire peut ainsi pousser l'homme à jouer avec la vie ? Dans cette grande maison peuplée d'ombres et de fantômes, le tueur poursuit son cauchemar d'enfant, son grand oeuvre… Il y aura 7 tableaux, 7 scènes de crime.
Ni plus ni moins. Pour l'arrêter, Byrne et Balzano devront entrer dans son jeu, le jeu de la mort et du hasard
 
Palpitant et saisissant, ce thriller d'un de mes auteurs préférés ne m'a pas déçu. Atrocement bien construit, les pages se tournent à un rythme endiablé pour laisser le lecteur le souffle court quand vient la fin.

L'historienne et Drakula 1 d'Elisabeth Kotsova

Publié par Krikri à 13:30 0 commentaires

Qui était vraiment le comte Vlad de Valachie, dit aussi Drakula, le Vampire des Carpates, mort depuis cinq siècles ? C'est la question que se pose, intriguée, une jeune fille en découvrant clans le bureau de son père un vieux livre dont toutes les pages sont blanches, sauf la page centrale, sur laquelle un dragon aux ailes déployées protège entre ses griffes cet unique mot : Drakula.
Commence alors, pour son père comme pour elle-même, une enquête périlleuse autour de cette noire figure du passé. Peu à peu, l'ombre maudite se fait plus présente et oppressante autour d'eux. Peu à peu, la quête se transforme en traque, et la vérité se dégage de la légende, plus terrifiante encore.
 
Que de voyages et d'Histoire dans cet ouvrage passionnant où le lecteur va de découverte en découverte à un rythma palpitant. Ce premier tome laisse le lecteur impatient de connaître la suite, et de se plonger dans le tome 2.

La solitude des nombres premiers de Paolo Gioradno

Publié par Krikri à 13:30 0 commentaires

Alice est une jeune fille anorexique, handicapée par un accident de ski dont elle rend son père responsable.
Mattia est un jeune surdoué des mathématiques, qui se scarifie les bras pour se punir d’avoir abandonné sa soeur jumelle, attardée mentale, dans un parc. Solitaires, ils vont s’engager dans une relation asymétrique, entre fugues et retrouvailles, entre amour et haine.
 
Construit avec des chapitres courts, donc très rythmé cet ouvrage vous happe littéralement dans la spirale des sentiments des deux protagonistes, pour votre plus grand plaisir...

Un tueur peut en cacher un autre de Corinne Hermenn

Publié par Krikri à 13:29 0 commentaires

Michel Fourniret, Emile Louis, Francis Heaulme... Combien de serial killers ont pu commettre leurs forfaits, durant des dizaines d'années, en toute impunité ? Comment " l'ogre des Ardennes " ou " le tueur de la Highway 99" ont-ils pu tromper la vigilance des services de police ? Quel fut le champ d'action réel de leurs compagnes ? Corinne Herrmann nous emmène dans le monde terrifiant et pervers des tueurs, dévoile des faits inédits, pose des questions souvent taboues et apporte des réponses, pas toujours politiquement correctes. Tout en mettant à mal certaines idées reçues, elle jette un éclairage surprenant sur les secrets des affaires criminelles.
 
Document très intéressant de par la rélaité des évènements traités. Enrichissant par les détails évoqués, mais aussi profondément glacial quand on pense que cela est vraiment arrivé. Une plongée en enfer digne d'être faite pour en ressortir plus attentifs aux personnes qui nous entourent...



Léviatemps de Maxime Chattam

Publié par Krikri à 13:28 2 commentaires
 
Paris, 1900.
Guy de Timée, romancier à succès, vit pourtant dans les combles grinçants d’une maison close. Du jour au lendemain, il a tout plaqué. Femme, enfant, amis, réussite, il n’a plus supporté la pression, celle de réussir par tous les moyens, celle d’écrire ce qu’on attend de lui. Il a décidé de se lancer dans un roman policier qui plonge dans les bas-fonds de la civilisation, de ce Paris que le monde entier admire.
Il veut être confronté au sang et à la violence. A la mort, qu’il appelle de tout son être. Elle va surgir au milieu de la nuit en la personne de Milaine, jeune prostituée du lupanar, assassinée dans des circonstances particulièrement étranges. Et si elle n’était pas la première ? Qui rode dans les rues de la capitale, dans l’ombre de l’Exposition Universelle ? Quel est le sombre dessein de ce tueur de femme, qui ne laissera bientôt derrière lui que des costumes de peau ? En compagnie de la mystérieuse Faustine, de l’inspecteur Perotti et d’Yoshito, un Japonais impressionnant, sumo déshonoré, Guy va tenter de le découvrir…Des cercles ésotériques de Paris aux merveilles de l’Exposition universelle, ils vont peu à peu mettre à jour un terrifiant secret, celui qui fascine tout homme depuis la naissance de la civilisation : le contrôle du temps.
 
Un seul mot, ou plutôt deux : mouais bof! Pour le coup ce roman est assez tiré par les cheveux (ce n'est pas la jeune Louise, un des personnages du roman qui dira le contraire, hum!), bien que l'intrigue soit bien ficelée, la fin arrive à toute vitesse et le dénouement est assez inhabituel pour les amateurs de mon auteur favori....
Ce dernier opus fut donc très agréable à commencer, pas trop désagréable à continuer et avec une impression de "mouais bof!" après la dernière page tournée...

Level 26 d'Anthony E. Zuiker

Publié par Krikri à 13:27 0 commentaires
 
Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité.
Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.
 
J''ai dévoré cet ouvrage, commencé ce matin et terminé en début d'après midi. Palpitant est le mot qui conviendrai le mieux, voire maléfique à certains moment, se glisser dans la peau du tuer fut une expérience intéressante. 
La fin laissant supposer une suite, je me réjouis d'avance de pouvoir lire à nouveau cet auteur qui semble prometteur...

Jacqueline Harpmann

Publié par Krikri à 13:26 0 commentaires

Née le 5 juillet 1929 à Etterbeek (Belgique), Jacqueline Harpman vit au Maroc lors de la deuxième guerre mondiale qui voit de nombreux membres de sa famille périr en déportation. Revenue en Belgique, elle entame des études en médecine qu'elle ne finit pas et se consacre à l'écriture. Son premier roman parait en 1958 et elle remporte le Prix Rossel en 1959 avec "Brève Arcadie". En 1967, elle reprend des études en psychologie à l'Université Libre de Bruxelles et se passionne pour la psychanalyse. Psychanalyste réputée, elle se remet à l'écriture en 1985 et depuis, elle allie ses deux passions pour rédiger de nombreux romans "psychologiques".
 
L'amour et l'acacia
Brèves Arcadie
L'apparition des esprits
Les bons sauvages
La mémoire trouble
La fille démantelée
La plage d'Ostende
La lucarne
Le bonheur est dans le crime
Moi qui n'ai pas connu les hommes
Orlanda
L'orage rompu
Dieu et moi
Récit de la dernière année
Le véritable amour
La vieille dame et moi
E quarantaine
Eve et autres nouvelles
La dormition des amants
Le placard à balais
Jusqu'au dernier de mes jours
Le passage des éphémères
La forêt d'Ardennes
En toute impunité
Du côté d'Ostende
Mes oedipes
Ce que Dominique n'a pas su

Les enfants du néant d'Olivier Descosse

Publié par Krikri à 13:25 0 commentaires
 
Dans une autre vie, François Marchand était psychanalyste.
Un des meilleurs. Jusqu'au jour où sa femme fut étranglée par un de ses patients. Depuis, le commissaire Marchand s'est spécialisé dans l'étude des profils criminels. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, jeune enquêtrice au caractère entier et au passé douloureux, il est confronté à des meurtres barbares, sans lien apparent dont les victimes sont des adolescents. Ensemble, les deux enquêteurs se lancent sur la piste d'un tueur dont la folie et l'ingéniosité semblent n'avoir aucune limite.
Pour le cerner, ils n'auront qu'un seul choix : percer les codes déroutants et complexes d'une génération sacrifiée.
 
Que de rebondissements dans cet ouvrage qui m'a complètement ravie, du début à la fin. L'auteur nous emmène sur différentes pistes toutes plus travaillées les unes que les autres pour atterrir sur la révélation finale qui est, il faut l'avouer d'une grande qualité.
Suspendue aux pages de ce roman, les chapitres courts permettent de se voir avancer et d'avoir envie de terminer dans les plus brefs délais ce thriller palpitant!

La ligne verte de Stephen King

Publié par Krikri à 13:24 3 commentaires

" Ça s'est passé en 1932, quand le pénitencier de l'Etat se trouvait encore à Cold Mountain.
Naturellement, la chaise électrique était là. Ils en blaguaient, de la chaise, les détenus, mais comme on blague de choses qui font peur et auxquelles on ne peut échapper. Ils la surnommaient Miss Cent Mille Volts, la Veuve Courant, la Rôtisseuse. " Dans le bloc des condamnés à mort, au bout d'un long couloir que les prisonniers appellent la ligne verte, la chaise électrique attend John Caffey. Le meurtrier des petites jumelles Detterick, jadis découvert en larmes devant leurs cadavres ensanglantés. Paul Edgecombe, le gardien-chef, l'accueille comme les autres, sans état d'âme.
Pourtant, quelque chose se trame... L'air est étouffant, la tension à son comble. Un rouage va lâcher, mais pourquoi ? Les provocations sadiques d'un maton dérangé, la présence d'une souris un peu trop curieuse, l'arrivée d'un autre condamné ? Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est avant tout une brillante réflexion sur l'exécution capitale.
 
Pour le Challenge Stephen King de Neph, il m'a fallu choisir un roman du King à lire et une adaptation cinématographique, tandis que pour le challenge arc-en-ciel de Fleur du soleil il me fallait un roman où la couleur verte apparaissait. C'est donc un joli recoupement que je viens de réaliser en relisant La ligne verte et en me plongeant dan son adaptation à l'écran.
Cette oeuvre est magistrale car elle aborde un thème difficile, la peine de mort, en nous montrant cependant toute l'humanité dont peuvent faire preuve les gardiens qui se chargent des derniers jours de ces hommes. Je trouve que ce roman est tout juste le bon dosage d'émotions, d'humour et de tristesse, bref un chef d'oeuvre!
S'il y a bien un moment qui me fait toujours le même effet, à chaque fois que je lis ce bouquin ou que je regarde le film c'est le moment où Percy écrase Mr. Jingle. Crise de larme assurée...
 
Quant à l'adaptation, je trouve qu'il est assez rare de ne pas être déçu quant on voit en images ce que l'on avait lu auparavant. Pourtant, ici, aucune déception. les personnages sont fidèles à leur description (surtout John Caffey), le scénario suit le trame du roman, tout est parfait! 




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